La Confédération Syndicale Internationale (CSI) mène campagne contre l’impact nocif de grandes multinationales sur la démocratie, le climat, les droits syndicaux et les droits humains. Des entreprises comme Tesla et Amazon – et leurs CEO richissimes Elon Musk et Jeff Bezos – sont si puissantes que presque plus rien ni personne ne peut encore leur barrer la route.
Ainsi, le constructeur automobile Tesla empêche les travailleurs de s’organiser sur le plan syndical. Au travers d’une exploitation minière totalement déraisonnée, l’entreprise contribue à la déforestation et aux inondations dans des pays comme l’Indonésie. Dans le même temps, Musk multiplie les théories du complot, qu’il peut librement étaler sur X (réseau social dont il est le propriétaire).
Du côté d’Amazon, Jeff Bezos ne vaut guère mieux. Dans toutes les entreprises d’Amazon, le bashing des syndicats est monnaie courante. Par un travail de lobbying, la multinationale essaie en permanence de limiter les droits des travailleurs. Sur le lieu de travail, ces derniers sont de plus en plus souvent contrôlés par des algorithmes dictés par l’IA, excluant toute forme d’autonomie et de travail faisable.
La CSI entend bien révéler et dénoncer ces pratiques inacceptables. Le syndicat plaide pour des institutions internationales plus fortes et pour une plus grande justice fiscale. La course aux bénéfices de certains fortunés ne devrait jamais aller au détriment du respect de la démocratie (y compris sur le lieu de travail), des droits humains et de l’environnement. La CSI lance dès lors une pétition en vue de l'établissement d’un traité international et contraignant limitant l’omnipotence de telles multinationales.
